jeudi 28 février 2013

OFF - hier et demain





C'est un peu facile. Mais la tentation est grande, et j'ai si peu de temps. Et tant de souvenirs. 

Alors (merci cher Georges) une fois encore - une fois de plus, une fois de trop ? - je convoque le 'je me souviens'. 

Je me souviens du premier OFF où je mis les pieds. C'était il y a quatre ans. C'était il y a une vie. Il y a quatre ans, presque jour pour jour, les 23 et 24 février 2009.
A Deauville, sous la pluie.
A Deauville, sur les planches. 

Je me souviens de l’excitation infinie d’être là, moi qui étais si peu familière encore de ce microcosme. Je me souviens du sentiment d’être un peu privilégiée avec mon pass ‘all access’.
Je me souviens de l’importance que tout ça avait.

Je me souviens de Laurent Chareau, de Petter Nilsson, des Alexandre Gauthier et Bourdas, du déjeuner Poisson Pilote, de la tasse d’eau de mer, de David Chang, de Franck Cerutti, de Benjamin, Sébastien, Luc, de cette dernière soirée virevoltante, des buns et d’une omelette sucrée. Je me souviens de l’effervescence ambiante, de mille et un sourires.  
Je me souviens de tout ça.

Je me souviens finalement moins vivement des années suivantes, comme si la première fois m’avait marqué au fer rouge, et que l’empreinte se défaisait, cicatrisait, un peu.

Des années suivantes, bien sûr je me souviens d’explosions d’émotion, d'admiration, de fumée, de chalumeau, de bois, de créativité, de beauté.

Chaque année, chaque OFF, comme un marqueur, comme un marque-page, une tranche de vie fossilisée.

Je me souviens surtout que le OFF donne à manger bien plus qu’à l’estomac. Je me souviens que chaque année, au OFF, la jeune cuisine mondiale forme un joyeux tumulte, virevoltant, gaiement. 

Au Havre, à Deauville, à Paris, le OFF était, est, sera précieux.

Rendez-vous les 17, 18 et 19 mars à la Maison de la Mutualité
infos : omnivore.com

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